Foire aux questions

Qui est Arkema ?

Fort de savoir-faire uniques dans le domaine de la science des matériaux, Arkema dispose d’un portefeuille de technologies de premier rang pour répondre à l’accélération de la demande en matériaux nouveaux et durables. Avec l’ambition de devenir un pur acteur des Matériaux de Spécialités, Arkema est aujourd’hui organisé autour de trois segments complémentaires, résilients et fortement innovants qui leur sont dédiés et qui représentent 92 % du CA du Groupe en 2023, les Adhésifs, les Matériaux Avancés et les Coating Solutions, et d’un segment Intermédiaires compétitif et bien positionné. Arkema offre des solutions technologiques de pointe pour répondre aux enjeux des nouvelles énergies, de l’accès à l’eau, du recyclage, de l’urbanisation, ou encore de la mobilité et est attaché à un dialogue continu avec l’ensemble de ses parties prenantes. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 9,5 milliards d’euros en 2023 et est présent dans près de 55 pays avec 21 100 collaborateurs.

Qui est PSI ?

PSI est une PME locale, professionnelle des services de l’environnement et experts du recyclage des déchets issus des secteurs d’activité industrielle et économique. L’entreprise participe au traitement de différents types de déchets tels que les solides, liquides et ceux qui ne sont pas forcément recyclables mais réemployables. Pour PSI, la revalorisation maximale des déchets est une priorité.

Qui est Dalkia ?

Depuis 85 ans, Dalkia, filiale du groupe EDF et leader dans les services énergétiques, investit et développe les énergies renouvelables et de récupération et accompagne ses clients dans la durée pour les aider à faire des économies d’énergie et à réduire leurs émissions de CO2.

Plus de 20 000 salariés présents en France et à l’international assurent la maintenance et l’exploitation des installations de sites industriels, de bâtiments tertiaires, de collectivités, d’établissements de santé, de logements, avec des solutions innovantes et performantes, pour accélérer la décarbonation des sites et des territoires.

Qu’est-ce qu’une chaufferie CSR ?

L’acronyme CSR est pour « combustibles solides de récupération ». Il s’agit d’un dispositif qui utilise des matières issues du tri des secteurs d’activité économique ou qui n’ont pas la capacité à être valorisées sous forme de matière recyclable. Ensuite, le CSR, par combustion, produit de l’énergie. Il s’agit d’une chaufferie, et elle n’est pas capable de recevoir des ordures ménagères. L’évolution technologique réside dans le tri effectué par PSI, un acteur local. Pour ce CSR, PSI trie les déchets d’activité économique combustibles et sépare les déchets non combustibles. Le combustible utilisé par la chaufferie est normé sur la base d’un format adéquat et qualifié, en termes de taille, de pouvoir calorifique, de densité et de matière (le bois, le plastique, les tissus…) : le CSR.

Est-ce une innovation technologique ?
La technologie de production d’énergie par CSR est déjà présente dans les pays d’Europe du Nord (Finlande et Danemark notamment). La France fait preuve de retard sur cette technologie innovante. Dalkia a déjà construit plusieurs chaufferies biomasse, qui s’appuient sur des technologies très similaires à celles de la chaufferie CSR.
Quelle est l’utilité d’un tel dispositif pour Arkema ?

Ce projet permet à Arkema de ne plus avoir recours aux énergies fossiles (pour ⅔ de ses besoins). La production d’énergie est issue de la chaleur de la combustion des déchets. La vapeur chaude formée est véhiculée dans les tuyauteries d’Arkema et est totalement utilisée. Cette chaleur qui proviendra, demain, pour partie, de la chaufferie CSR, permettra de pérenniser l’activité du site. Dans un contexte mondial où les prix de l’énergie sont instables, Arkema souhaite créer les conditions de sa propre autonomie, locale, sourcée et circulaire.

Il existe deux sites (NEA & OMEGA), un site de préparation et un site réservé à la combustion, pourquoi ?

Préparer le combustible, et produire de la vapeur, ce sont deux métiers très différents, qui nécessitent chacun des compétences distinctes. Et ces 2 compétences existent à Lannemezan, avec PSI Environnement pour la préparation du combustible, et Dalkia pour la conduite de la chaudière. Ce qui est remarquable, c’est que les 2 installations OMEGA et NEA vont pouvoir être très proches, à moins de 500 mètres l’une de l’autre, avec un acheminement de matière minime. Pour cet acheminement, deux possibilités : un convoyeur ou des navettes intra zone d’activité.

Par qui le projet est-il soutenu ?

La Région Occitanie comme l’ADEME sont pleinement engagées dans ce projet qui répond aux ambitions fixées pour le territoire. Ce CSR serait le premier d’Occitanie et répond aux avancées en matière de transition énergétique attendues par la présidente de Région Carole DELGA.

Quelles différences entre un incinérateur de déchets et la chaufferie CSR ?

Le CSR et les incinérateurs de déchets n’ont substantiellement pas le même objectif : un incinérateur détruit, le CSR produit.

La deuxième très grosse différence, c’est que pour alimenter la chaufferie CSR, il faut impérativement que le combustible soit préparé, trié, calibré. Ce n’est pas le cas des incinérateurs, qui reçoivent les ordures ménagères sans distinction.

La technologie CSR est-elle sûre ?
Le CSR est un combustible sûr, sans risque d’explosion. Il a été fait le choix d’un stock de combustible le plus réduit possible, pour limiter le risque incendie. Ce risque est également réduit par la séparation physique entre la préparation de combustible et la chaufferie CSR. De plus, les partenaires du projet (bureau d’études, constructeurs,…) détiennent une expertise de plus de 10 ans dans le domaine des CSR.
Quelles sont les molécules présentes dans les fumées ?

99,9% des molécules sortantes sont celles présentes dans l’air, qui sont l’azote, l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’eau. Le lavage de fumées permet de piéger les “composés traces”, comme les poussières, les oxydes d’azote.

Ces dispositifs font partie des meilleures techniques disponibles identifiées par la réglementation européenne.

Que se passe-t-il si une matière incongrue se retrouve parmi le CSR ?
Il n’y a pas de raison qu’une matière incongrue se retrouve dans le CSR puisque tous les CSR sont préparés en amont par PSI. Et si toutefois elle s’y trouvait, le technicien NEA chargé de la conduite et qui dispose d’une vision permanente de l’entrée de la chaudière, peut arrêter l’introduction de combustible pour retirer l’objet incongru.
Y aura-t-il physiquement des personnes sur place afin de vérifier ?

Oui, des personnes seront présentes physiquement sur la ligne de préparation OMEGA, et sur NEA pour surveiller, par une visualisation permanente grâce à des caméras, les combustibles livrés.

Combien d’emplois va créer le projet ?
Le projet NEA créé 12 emplois directs permanents et l’unité de préparation OMEGA en créera au moins 19 supplémentaires. Ce sont donc 31 emplois directs qui seront créés sur le plateau de Lannemezan. Ce sont aussi 25 emplois induits qui seront générés par NEA et OMEGA, pour des activités de contrôle, de maintenance, d’analyses, d’électriciens, etc… Et ce sont près de 80 personnes supplémentaires qui seront nécessaires pendant 2 ans pour assurer la construction de la chaufferie NEA.